Akira (1988)

Probablement le manga qui a donné ses lettres de noblesse aux animés japonais à une époque où le marché français était inondé de production bon marché.

A chaque fois que je rencontre un amateur de manga, je lui demande systématiquement s'il connaît Akira et invariablement, la réponse est non.

Pour le contexte, Akira a été réalisé au moment du haut de la bulle spéculative japonaise a ainsi profité pour sa réalisation d'un montant record pour l'époque. Tout s'en ressent dans l'oeuvre : L'animation en 25 images par secondes, inhabituelle pour l'époque, les plans super détaillés, les défilements d'arrière-plans non bouclés, et même la musique composée par un collectif orchestrale et inspirées de plusieurs cultures musicales, du mantra bouddhiste à la musique classique en passant par des percussions bengalaises (voir Youtube ou Recherche Google pour la télécharger de l'internet archive).

Le film a été réalisé alors que la BD n'en était qu'aux trois-quarts de sa publication, sous la responsabilité de Katsuhiro Otomo, l'auteur de la BD (publiée chez Glénat en 13 volumes colorisé ou 5 volumes noir et blanc). Le scénario de la BD et du film sont très différents. La BD explore la personnalité de Tetsuo et sa relation avec le personnage homonyme de l'oeuvre alors que le film se concentre sur Tetsuo qui part en sucette.

Les références a l'oeuvre sont nombreuses au travers de multiple médium artistiques